Le discours des vœux de fin d’année est un exercice obligé que paradoxalement tout le monde attend alors même qu’on y craint l’ennui – parfois à juste titre.

Comment faire pour le réinventer ?

Vous trouverez ici quelques réponses, toutes liées à la méthode de construction de message MediaWording.

 

Première clé : oubliez la structure classique – et désormais archaïque – : 1. Bilan, 2. Perspectives. Commencez par les perspectives, là où vous avez l’intention d’aller et d’emmener votre auditoire.

Commencez votre propos par exemple par : « ce qui est important pour moi c’est de rassembler et pour cela je vais…etc. », plutôt que de constater la division d’abord.

 

Deuxième clé : oubliez le conceptuel, le creux, la langue de bois. Pour cela, construisez vos propos en mode « comment/je/fais ». Des verbes d’action, conjugués à la première personne du singulier ou du pluriel, mettrons du vivant et du concret dans votre discours.

 

Troisième clé : oubliez la tentation de tout dire. Choisissez quelques sujets, emblématiques de vos actions d’élus. Sur les dossiers difficiles, sur lesquels vous êtes challengés, dites comment vous faites. Par exemple : comment vous négociez, comment vous surveillez, comment vous évaluez, comment vous recadrez…

 

Quatrième clé : faites court, soit pas plus de dix minutes ! Des travaux scientifiques affirment que le temps d’attention continu d’un auditoire est de huit secondes. Bien sûr, par convention, l’orateur ne peut pas faire un discours de huit secondes. Mais entre ces huit secondes -théoriques- et les trente minutes de la « vraie vie », il faut trouver la bonne mesure. Elle est à dix minutes.

 

Cinquième clé : n’ayez pas l’air de découvrir votre discours à la tribune. Préparez-le, en le répétant à haute voix, sans l’apprendre par cœur. Enoncez-le tranquillement, minutez-le et réduisez encore si il dépasse les dix minutes. Imprimez le texte en gros caractères, verso uniquement, en numérotant les pages, et surlignez les mots sur lesquels vous risquez de trébucher.

 

Pour terminer, voici un sixième conseil : dans les quelques minutes qui précédent le discours que vous allez prononcer, concentrez-vous. Mettez-vous au calme, prenez quelques grandes respirations pour faire baisser le niveau de stress. Ne vous occupez de rien d’autre que de l’intention qui soutient votre texte.

En suivant ces quelques recommandations, vous augmenterez vos chances de prononcer un discours impactant, qui marque les esprits et qui vous positionne favorablement en tant qu’élu, candidat ou pas aux prochaines échéances électorales.